Portrait

180 secondes avec... Éric Sergent, ancien candidat MT180, promotion 2021

Le 21 février 2023

Eric Sergent © Mt180 CPU-CNRS - David Pell
Eric Sergent © Mt180 CPU-CNRS - David Pell

À l'occasion de la dixième édition du concours international francophone, (re)découvrez 10 candidats et candidates emblématiques des finales locales "Université de Lyon". Pour cette interview, le CNRS Rhône-Auvergne et la ComUE Université de Lyon ont retrouvé Éric Sergent, candidat de la promotion MT180 2021.

  • Son sujet de thèse : Cimetières et sépultures en France, 1848-1914. L'art funéraire à travers les exemples de Paris, Lyon et Dijon
  • Thèse réalisée à l’Université Lumière Lyon 2 au sein du Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA, CNRS / ENS Lyon / Université Grenoble Alpes / Université Lumière Lyon 2 / Université Jean Moulin Lyon 3)
  • Promo MT180 2021


Votre parcours depuis votre participation à MT180J’ai participé au concours en juin 2021 et soutenu ma thèse en décembre 2022, après quatre ans de recherches. Depuis, j’ai obtenu un poste dans le domaine du patrimoine.
Votre activité professionnelle actuelle ?Depuis octobre 2022, je suis chargé de mission patrimoine et histoire d'une ville du Jura. Je gère la mise en œuvre du label « Ville d’art et d’histoire », par l’organisation de visites guidées et le montage d’expositions sur l’architecture et le patrimoine. Par ailleurs, je participe à l’enrichissement des connaissances sur le patrimoine de la ville par des recherches.Pourquoi avoir participé au concours MT180 ?L’aventure m’avait été proposée par mon directeur de thèse et je trouvais très intéressante l’idée de dévoiler à un public très hétéroclite et non spécialiste ce qui m’occupait au quotidien. Les sujets de thèse paraissent souvent farfelus, inutiles ou incompréhensibles. Le concours est un bon moment pour ouvrir les portes des laboratoires et dévoiler ce qu’il s’y passe ! Qu’est-ce que votre participation à ce concours vous a apporté que ce soit d’un point de vue professionnel ou personnel ?Ce concours m’a permis de poser des mots précis sur ce que je faisais au quotidien. Certes, MT180 est un exercice de concision, mais cela m’a ouvert la voie de la rédaction de ma thèse. Évidemment, cela m’a aussi permis de perfectionner mes prises de parole en public, en particulier en temps limité, tout en maîtrisant le stress.Vous vous souvenez encore de votre pitch de MT180 ?Pas précisément, mais je crois qu’il ne me faudrait pas beaucoup d’entraînement pour que tout revienne en mémoire. Les premiers mots – « Qui n’a jamais remarqué, en déambulant dans les allées d’un cimetière » - sont gravés pour longtemps…Votre meilleur souvenir de votre expérience MT180 ?Les moments passés après la finale nationale à Paris ! Une fois le stress retombé et les résultats dévoilés, nous avons tous pu nous retrouver et célébrer ce beau moment autour d’un verre alors même que nous sortions de plusieurs mois difficiles en raison de la pandémie..Votre conseil aux doctorants candidats de cette année ?Il faut voir ce concours comme une formidable occasion de vulgariser la recherche et la science : vos proches, qui n’auront sans doute pas le temps de lire les 800 pages de votre manuscrit, seront heureux de vous écouter en trois minutes… ! Trois menus conseils : prenez du plaisir, ne concédez rien à la précision et soignez votre diction.