L’alliance Arqus crée un groupe de réflexion sur l’avenir des programmes de mobilité

Le 25 septembre 2020

Ce nouveau groupe étudiera comment tirer le meilleur parti des programmes de mobilité des étudiants et du personnel universitaire au vu du contexte changeant à l’aube de cette nouvelle décennie. Les experts aborderont ainsi des sujets tels que la durabilité, la transition numérique, l’inclusion et l’apprentissage de qualité.

La crise entraînée par la pandémie de COVID-19 met à l’épreuve l’enseignement supérieur dans de nombreux domaines. Parmi ces domaines figure la mobilité, qui fait l’objet de remises en question et de débats profonds en cette période où il apparaît peu probable de pouvoir voyager d’un pays à l’autre librement et sans inquiétude.

Le secteur de la mobilité évolue, cette fois pour de bon. Il devient évident qu’il n’y aura pas de retour à la normale. Alors que le programme Erasmus existe depuis plus de 30 ans, le secteur est bouleversé par la création d’un nouvel ensemble d’universités européennes, par les questions de durabilité et par l’impact de la pandémie de COVID-19. Néanmoins, il est indispensable d’analyser ces problématiques en tenant compte des bénéfices entraînés par la mobilité des étudiants comme du personnel, y compris à l’échelle individuelle, institutionnelle ou même sectorielle.

La mobilité étant l’une des valeurs centrales d’Arqus et des alliances universitaires européennes, il est nécessaire de mener une réflexion approfondie sur son avenir. Les nouvelles cibles qui ont été fixées, à savoir la mobilité intégrée et faire en sorte que 50 % des étudiants au sein de l’alliance puisse profiter d’un programme de mobilité, s’inscrivent dans un objectif ambitieux. Par conséquent, le débat doit être vaste et commencer par définir les concepts qui sous-tendent la mobilité et comprendre comment mettre en œuvre ces programmes. Pour toutes ces raisons, Arqus a organisé la semaine dernière le premier débat d’une longue série à ce sujet.

L’objectif de cette réunion était de rassembler les experts du secteur venant des sept universités membres de l’alliance Arqus, afin qu’ils puissent échanger leurs points de vue et essayer d’apporter des réponses aux questions concernant les indicateurs et les objectifs de mobilité dans le cadre du programme. Mais la principale question reste la suivante : quel type de programmes de mobilité l’alliance Arqus doit-elle promouvoir et comment faire pour en maximiser l’impact ? Voici certaines des questions abordées lors de cette réunion et qui recevront une réponse lors des réunions à venir :

  • Comment définir les différents types de programmes de mobilité promis par Arqus ?
  • Que veut dire l’expression « profiter d’un programme de mobilité » au sein d’Arqus ?
  • Quelles conséquences aura la pandémie sur la mobilité à très court terme et à moyen terme ?
  • Comment pouvons-nous répondre à la théorie selon laquelle la mobilité physique restera toujours très élitiste ?
  • Comment pouvons-nous faire en sorte que les personnes qui ne participent pas physiquement aux programmes de mobilité puissent quand même en retirer un avantage ?
  • Les obstacles traditionnels que sont la maîtrise des langues étrangères, le financement et le manque de reconnaissance posent-ils toujours problème au sein de nos universités ?

Cette réunion était la première d’une longue série de débats intéressants et fructueux sur la mobilité aujourd’hui et demain.

En savoir plus sur le projet Arqus

Site officiel d'Arqus (ENG)