Détecter la Covid-19 grâce aux molécules présentes dans l'air expiré

Le 8 juillet 2020

Un membre du personnel soignant souffle dans le tube de prélèvement du spectromètre de masse Vocus, à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon - Matthieu RIVA/IRCELYON
Un membre du personnel soignant souffle dans le tube de prélèvement du spectromètre de masse Vocus, à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon - Matthieu RIVA/IRCELYON

Des chercheurs de l’Institut de recherches sur la catalyse et l'environnement de Lyon (Ircelyon) testent actuellement une méthode fondée sur l'identification des composés chimiques présents dans l'air expiré pour détecter la Covid-19.

Depuis début juin, l'hôpital de la Croix Rousse à Lyon teste un mystérieux appareil au sein des services accueillant les patients atteints de la Covid-19. Il s'agit d'une sorte d'éthylotest de la taille d'un réfrigérateur doté d'un long tube flexible terminé par un bec amovible, permettant de détecter la Covid-19 grâce aux molécules présentes dans l'air expiré.
La méthode est la suivante : les chercheurs de l'Ircelyon (Unité CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1) invitent les patients, capables et volontaires, mais aussi une partie du personnel soignant à souffler pour la science.
Nous sommes les premiers à avoir eu accès à cet instrument grâce au soutien de la région Auvergne Rhône-Alpes, des fonds européens de développement régional (Feder) et de l’État.
Se félicite Matthieu Riva, chercheur à l’Ircelyon.

Les données actuellement récoltées permettront d'avoir des premières tendances d'ici fin juillet ou à la rentrée.
À plus long terme, cette méthode pourrait même être utilisée pour le dépistage des pathologies respiratoires : un nouveau champ de recherche en sciences de l'environnement !

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