Portrait

180 secondes avec... Emmanuel Roux, ancien candidat MT180, promotion 2016

Le 28 février 2023

Emmanuel Roux, ancien candidat MT180 2016
Emmanuel Roux, ancien candidat MT180 2016

À l'occasion de la dixième édition du concours international francophone, (re)découvrez 10 candidats et candidates emblématiques des finales locales "Université de Lyon". Pour cette dernière semaine d'interviews, le CNRS Rhône-Auvergne et la ComUE Université de Lyon ont retrouvé Emmanuel Roux, candidat de la promotion MT180 2016.

  • Son sujet de thèse : Définition et pilotage d'une sonde matricielle 2D pour l'échographie 3D temps-réel
  • Thèse réalisée à l’Université Claude Bernard Lyon 1 au sein du Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé (CREATIS, CNRS / INSERM / INSA Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1)
  • Promo MT180 2016


Votre parcours depuis votre participation à MT180A la suite de ma participation en 2016, j’ai réalisé un premier post-doctorat en Italie puis un second en France dans lequel je me suis spécialisé en deep-learning. Cette seconde expérience m’a permis d’obtenir une double casquette avec des compétences en imagerie médicale et en intelligence artificielle ce qui m’a permis d’être recruté en 2019 à l’Université Claude Bernard Lyon 1 en tant qu’enseignant-chercheur.
Votre activité professionnelle actuelle ?Depuis quatre ans j’enseigne les mathématiques et la physique appliquée dans le département Génie Electrique et Informatique Industrielle de l’IUT Lyon 1. J’effectue mes recherches au laboratoire CREATIS où je développe des méthodes d’intelligence artificielle pour le traitement d’images médicales.Pourquoi avoir participé au concours MT180 ?J’avais déjà un profil assez communiquant et je faisais beaucoup de musique et de scène à cette période, ce qui m’a permis de me projeter assez facilement dans l’exercice : j’ai parlé de ma thèse comme je faisais de la musique. Qu’est-ce que votre participation à ce concours vous a apporté que ce soit d’un point de vue professionnel ou personnel ?Avec les autres candidats de mon année, on est devenu un bon groupe de potes, on se retrouvait régulièrement en dehors des temps de travail pour manger ensemble par exemple. L’exercice du concours en lui-même m’a appris à présenter mon sujet de thèse sans m’embrouiller dans les détails et subtilités techniques (qui font pourtant qu’on est content du résultat), mais plutôt en la rendant accessible. Pratique pour en parler à un repas de famille ou entre amis sans les perdre dès le départ...Ma participation à MT180 m’a aussi conforté dans la direction de l’enseignement que je souhaitais prendre ; j’ai aimé diffuser des informations scientifiques devant un grand public.Vous vous souvenez encore de votre pitch de MT180 ?Je débutais par : « Ça y est, je vais être tonton ! » ce qui me permettait de parler des progrès entre ingénierie et médecine qui donnent accès aux incroyables images d’échographie. Ce qui est drôle, c’est qu’aujourd’hui, je viens d’être papa, donc j’ai vécu très concrètement le rôle crucial de l’imagerie ultrasonore et c’est d’autant plus motivant de contribuer au futur de cette technique d’imagerie !Votre meilleur souvenir de votre expérience MT180 ?Je pense que ce sont les fous rires qu’on se tapait en atelier de travail de théâtre. Beaucoup d’exercices de scènes étaient nouveaux pour nous tous et nous sortaient de notre zone de confort mais comme c’était dans un cadre très bienveillant avec de supers animateurs et animatrices, ça avait bien marché et on avait bien ri !Votre conseil aux doctorants candidats de cette année ?Lâchez-vous ! Surprenez les personnes avec qui vous avez travaillé, les organisateurs, les autres candidats, surprenez-vous vous-même ! Challengez-vous ; l’opportunité que vous avez pour parler de vos 3 ans de thèse est inestimable. !