Portrait

Ils font l'Université de Lyon : portrait de Florence Labarre

Le 22 juin 2021

Portrait de Florence Labarre, alumni de l'Académie de l'innovation
Portrait de Florence Labarre, alumni de l'Académie de l'innovation

L’UdL est partie à la rencontre de Florence Labarre, doctorante en thèse CIFRE au Laboratoire aménagement économie transports (LAET-UMR CNRS 5593) à l’ENTPE. Elle a participé à la deuxième promotion de l’Académie de l’innovation, formation par l’action organisée par le service des études doctorales de l’Université de Lyon autour de la création de valeur et de l’innovation.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis en dernière année de thèse CIFRE avec RATP Smart Systems.
Avant de commencer mes recherches, j’ai donné des cours de Français langue étrangère (FLE) en tant qu’auto-entrepreneure aux États-Unis. Cette expérience m’a permis de développer de nombreuses compétences : j’ai appris à être indépendante et à me débrouiller pour que mon projet soit rentable.
Cela m’a notamment servi dans le cadre de ma thèse. En effet, mon employeur m’a demandé de créer un prototype pour lequel je devais trouver les financements pour son développement en dehors de l’entreprise. J’ai ainsi dû convaincre en interne en me retrouvant dans une position d’intrapreneuse.


Pourquoi avez-vous suivi l’Académie de l’innovation ?
L’Académie de l’innovation m’a permis d’acquérir les outils nécessaires à la mission qui m’avait été confiée ; par exemple, j’ai appris à rédiger un business plan et un pitch. Cette formation m’a aidé à prendre du recul sur mes activités de recherche. Avec les autres participants, nous avons travaillé en groupe sur un projet fil rouge. Le format de l’expérientiel est intéressant et surtout très stimulant puisque nous sommes dans le « faire » même si c’est « pour de faux ».
Suite à l’Académie, nous aurions aimé continuer notre route ensemble. Mais, la thèse a pris le dessus et nous avons finalement repris nos chemins respectifs.


Et maintenant ?
Je rédige actuellement mon manuscrit. Le prototype a, quant à lui, été testé et validé. La thèse a été pour moi une bonne expérience d’intrapreneuriat. Je garde en tête la possibilité de créer une entreprise, mais pas dans l’immédiat.