Découvrez le nouveau dossier "Prenons soin du bien-être des animaux" sur le portail Pop'Sciences

Le 6 janvier 2022

Gratuit et accessible à tous sur le site de Pop'Sciences
© Angel Luciano_Unsplash
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Pour son dossier consacré au bien-être animal, Pop’Sciences est allé à la rencontre des scientifiques de la région Lyon Saint-Étienne et d'horizons différents qui consacrent leurs travaux de recherche à ce sujet. Huit articles à découvrir sur le site de Pop'Sciences, dans un format gratuit et ouvert à tous.

2022 s’ouvre sous les meilleurs auspices. A partir de cette année, le broyage des poussins mâles ainsi que la castration à vif des porcelets sont deux pratiques interdites. La co-présidente du parti animaliste se présente à l’élection présidentielle d’avril 2022, c’est dire si la condition animale est une question prégnante dans la société.

La notion de bien-être animal est ancienne. Elle apparaît vers 1830 dans les écrits de Louis Furcy Grognier, professeur à l’école vétérinaire de Lyon. Se promenant dans les monts alentour, ce spécialiste du soin animal observait alors les pratiques nouvelles des paysans, forçant leurs vaches polyvalentes à devenir des vaches laitières. Après avoir été oublié, le bien-être animal revient sur le devant de la scène dans les années 1960, à l’occasion de la montée en puissance du modèle de production de viande industrielle.

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Au sommaire de ce dossier Pop'Sciences :

"Du mouton au poisson, comment déterminer les émotions d’un animal ?"
Explorer les émotions d’un animal pour définir son état de bien-être, ou de mal-être, nécessite de mettre nos réflexes de côté, et notamment la tentation de l'anthropomorphisme.

"Le bien-être animal est une construction de la société"
La question d'un bien-être animal émerge dans un courant plus général de bienveillance sociétale depuis le 19e siècle. L’animal objet devient ainsi une personne qui sait prendre soin de nous et qu’il faut défendre.

"Les 5 libertés de l’animal"
La question du bien-être de l’animal (BEA) lorsqu’il est libre et à l’état sauvage ne se pose pas. Maintenu en captivité, et même s’il est domestiqué, l’affaire est tout autre.

"Le mal-être évident des animaux captifs"
Le mal-être des animaux en captivité se manifeste par des comportements anormaux, dits stéréotypés. Leur compréhension et tentatives de remédiation font l’objet de recherches vétérinaires, avant tout au zoo.

"La bonne humeur de la chèvre"
Pour juger de l’état émotionnel d’un animal, les chercheurs étudient si celui-ci utilise un biais de jugement lors de ses prises de décision. En procédant de la sorte, il est possible de mesurer la capacité de résilience des chèvres après maltraitance.

"Les chevaux à l’écoute de leurs émotions"
Les vocalisations des animaux véhiculent des informations sur leur état de bien-être. Des expériences menées chez les chevaux laissent présager que les équidés éprouvent de la contagion émotionnelle, voire de l’empathie.

"Bouc émissaire ou animal-personne ? Le regard sur l’animal évolue, les zoos aussi"
Découvrir le zoo du parc de la Tête d’Or, en plein cœur de Lyon, est une proposition insolite. C’est remonter l’histoire de ces institutions spécialisées dans le spectacle des animaux et qui ont su, bon gré mal gré, s’adapter aux évolutions de la société.

"Tenir compte du bien-être animal dans les pratiques d’élevage"
Le modèle de production de viande, hyperproductiviste, a longtemps fait peu cas de la sensibilité animale. Les filières doivent désormais s’adapter sous pression de la société civile.


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