Evénements spéciaux | International

Le Nouvel Institut Franco-Chinois (NIFC) de Lyon fête les 100 ans de la fondation de l’Institut franco-chinois

Le 6 juillet 2021

Alliance Chine
Crédits : NIFC
Crédits : NIFC

À l’occasion de cet anniversaire, le NIFC a entièrement repensé son musée, mettant en exergue l’histoire qui lie la France et la Chine à travers leurs relations économiques et culturelles. Une exposition temporaire intitulée « Les choses de ce monde » de l’artiste Guillaume Dégé est également présentée du 29 mai au 30 octobre 2021.

L’Institut franco-chinois de Lyon a été fondé sur le site du Fort Saint-Irénée (5e arrondissement de Lyon) en 1921, devenu par la suite le Nouvel institut franco-chinois (NIFC). L’objectif initial du lieu était de préparer les étudiants chinois aux études universitaires en France. La plupart des étudiants de l'institut ont contribué à l’évolution de l’Empire du Milieu. Certains ont laissé leurs noms dans l’histoire de la Chine moderne, des scientifiques réputés, des universitaires de renom, des écrivains reconnus ou encore des artistes célèbres.

Le NIFC est un lieu culturel qui permet également aux universités, aux différents acteurs économiques français et chinois d’échanger. En 2014, le président chinois Xi Jinping avait commencé sa visite d'État par Lyon et plus particulièrement par le Nouvel institut franco-chinois.

Le NIFC célèbre les 100 ans de la fondation à travers une programmation culturelle éclectique. Le musée, ouvert en 2016, a inauguré le 29 mai dernier un nouveau parcours permanent mettant en lumière la relation entre la Chine et la France depuis l’Antiquité à 1921 et retraçant la genèse de la création de cet institut qui est aussi la première université franco-chinoise de Lyon.

Des bornes tactiles sont à la disposition des visiteurs qui peuvent également découvrir l'immense collection d'objets asiatiques d'Émile Guimet, industriel et passionné par l’art et les civilisations lointaines. 24 plaques en fonte émaillées signées par le peintre lyonnais Antoine Vollon, réalisées entre 1853 et 1854, sont également à admirer. Elles ornaient des dessicateurs, des machines à vapeur, servant à sécher la soie, à la condition des soies de Lyon. Ces plaques ont été prêtées au NIFC par le Musée des Tissus. Enfin, grâce à la réalité virtuelle, le visiteur pourra faire un saut dans le passé en immersion dans l'univers des étudiants et au cœur du Fort Saint-Irénée surnommé
« Le Fort des Chinois ».

Pour plus d’informations, consultez le site internet www.nifc.fr