Exposition / Installation | Culture, Vie des personnels, Vie étudiante

Le projet « Joyeuse Cacophonie » se poursuit avec une exposition en itinérance

Du 23 octobre 2018 au 28 juin 2019

Défilé pour la paix Biennale de la danse, 16 septembre 2018 - Vincent Noclin
Défilé pour la paix Biennale de la danse, 16 septembre 2018 - Vincent Noclin

Le 16 septembre dernier, l’Université de Lyon, les universités Claude Bernard Lyon 1, Lumière Lyon 2, Jean Moulin Lyon 3 et la Compagnie Fred Bendongué ont rassemblé 270 étudiants et personnels des établissements d’enseignement supérieur de l’Université de Lyon, ainsi que des habitants des 3e et 7e arrondissements de Lyon, pour défiler lors de la Biennale de la Danse 2018.

LE PROJET IMAGES

Pendant près d’un an, Vincent Noclin, étudiant à l’Université Lumière Lyon 2, accompagné d’une équipe de bénévoles, a suivi le groupe « Joyeuse Cacophonie » du Défilé de la Biennale de Danse de Lyon, dans les coulisses des répétitions et dans les multiples ateliers de créations. À travers photographies, vidéos, textes, costumes et décors, cet étudiant a réalisé une exposition itinérante de « Joyeuse Cacophonie », qui vous emmènera dans ces 12 mois de préparatifs et vous fera découvrir des moments inédits de ce défilé pour la Paix, thème de l’année 2018.


L’IDENTITÉ DU DÉFILÉ DES UNIVERSITÉS : « JOYEUSE CACOPHONIE »

2018 est l’année du centième anniversaire de la commémoration de la Première Guerre mondiale ; c’est aussi l’introduction du jazz en France par les soldats noirs américains alliés de la France. Ces « hommes de bronze », tels qu’ils étaient surnommés, sont des brass band (orchestre de cuivre) et ne jouent pas que des marches militaires, mais aussi des airs traditionnels de blues et de jazz. Ils relancent et libèrent les forces du vivant et partagent en France ces nouvelles danses populaires issues de la communauté noire américaine.

Depuis lors, les rythmes du funk et du hip-hop se sont invités dans ce répertoire. Style électrique et vibrant où la danse et la musique défèrent les énergies, dépassent l’appartenance ethnique et sociale et font de ce langage de la rue une nouvelle stratégie de résistance dans une joyeuse cacophonie.

Un éclectisme qui fait écho à la carrière de Fred Bendongué, chorégraphe du groupe des universités et créateur du projet « Joyeuse Cacophonie ». Il fait ses armes avec le mouvement hip-hop mais très vite dépasse les cadres, se forme à la danse classique avec les plus grands, et se fabrique une empreinte au carrefour de plusieurs influences artistiques.



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