Les LabEx ASLAN et CORTEX sensibilisent le grand public à la question de la dyslexie à l’université

Si depuis une quinzaine d’années la prise en charge précoce des élèves présentant un trouble spécifique des apprentissages a nettement progressé, la situation reste difficile pour les étudiants du supérieur qui présentent une dyslexie.

Lors de cette soirée, deux spécialistes du domaine, Audrey Mazur-Palandre (Laboratoire ICAR, LabEx ASLAN)
et Eddy Cavalli (Laboratoire EMC, LabEx CORTEX) nous ont fait le plaisir d’exposer leurs travaux et de répondre aux nombreuses interrogations du public.

• Eddy Cavalli, maître de conférence à l'Université Lumière Lyon 2, s’est attaché à expliquer le fonctionnement cognitif particulier de ces étudiants dyslexiques. Il a aussi montré les différences de fonctionnement cérébral chez un étudiant dyslexique par rapport à une personne qui ne l’est pas, pour expliquer les stratégies de compensation mises en place par ces étudiants

• Dans un deuxième temps, Audrey Mazur-Palandre, psycholinguiste à l’ENS de Lyon, spécialisée dans l’acquisition du langage chez les individus présentant ou non une dyslexie, a restitué les premiers résultats des études en cours conduites auprès de jeunes adultes dyslexiques. Ces travaux montrent que les étudiants dyslexiques ont encore de réelles difficultés en lecture et écriture. Avec l’aide du service DUNES de l’ENS de Lyon et d’une équipe pédagogique pluriprofessionnelle, elle a également mis en ligne récemment un MOOC destiné à sensibiliser les enseignants aux difficultés des étudiants dyslexiques : « Etudiants dyslexiques dans mon amphi : comprendre et aider ».

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