Portrait | Santé, Recherche, Sports - Loisirs

Ils font l'Université de Lyon : portrait de Guillaume Millet

Le 23 avril 2019

Guillaume Millet, Professeur à l'Université Jean Monnet - © Laurent Carpentier
Guillaume Millet, Professeur à l'Université Jean Monnet - © Laurent Carpentier

L'Université de Lyon est partie à la rencontre de Guillaume Millet, professeur à l'Université Jean Monnet. Découvrez, à travers ce portrait, son parcours international et l’appel à projets Fellowships dont il est lauréat.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis physiologiste du sport, Professeur à l’Université Jean Monnet après avoir dirigé pendant 5 ans un groupe de recherche sur la fatigue neuromusculaire à l’Université de Calgary au Canada. Je suis l’auteur de plus de 180 articles scientifiques et de 5 livres sur la physiologie ou l’entraînement dans les sports d’endurance. Je suis porteur de la chaire ActiFS (Activité physique, Fatigue et Santé) et suis actuellement lauréat de l’appel à projets Fellowships* financé par l’IDEXLYON.


Pour quelles raisons avez-vous candidaté à l’appel à projets Fellowships ?

Grâce au programme Fellowships, j’ai eu l’opportunité unique de monter, dès mon retour de Calgary, une équipe de recherche sur la fatigue, symptôme numéro 1 de nombreuses maladies et touchant diverses populations (salariés, sportifs, personnes âgées). Ayant la chance de travailler à Saint-Étienne dans un environnement déjà très bien équipé pour explorer le mouvement humain, le programme Fellowships me permet de financer du personnel scientifique senior (post-doctorants, chargés de recherche). De plus, la renommée internationale de
ce programme m’offre la possibilité de recruter à l’étranger et de faire de Lyon Saint-Étienne un axe reconnu en dehors de nos frontières dans le domaine de la physiologie de l’exercice liée à la santé.


Quel projet de recherche allez-vous pouvoir développer grâce au financement de l’IDEXLYON ?

Ma recherche vise à mieux comprendre les déterminants physiologiques, neurophysiologiques et biomécaniques de la fatigue, que ce soit lors d’exercices extrêmes ou bien dans le domaine pathologique. Mes travaux sur la fatigue aigüe de l’athlète servent aussi de modèles et de terrain de développement méthodologique pour les recherches cliniques.
En lien avec des chercheurs plus fondamentalistes, des cliniciens lyonnais et stéphanois ainsi que de nombreuses collaborations nationales et internationales, mon approche intégrative a pour but principal de mieux comprendre l’étiologie de la fatigue chronique des patients.
Dans le cadre du projet financé par l’IDEXLYON, les populations ciblées seront principalement les patients atteints de cancer et de sclérose en plaques, ceux ayant séjourné en service de réanimation ainsi que les personnes âgées. Le but ultime de ce programme de recherche est de personnaliser le traitement, en particulier le type d’entraînement physique proposé aux patients, afin d’améliorer leur qualité de vie et diminuer les dépenses de santé.


Retrouvez ce portrait dans le rapport d'activité 2018