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Ils font l'Université de Lyon : association RBRC

Le 2 mai 2019

© Laurent Carpentier
© Laurent Carpentier

L'Université de Lyon est partie à la rencontre de Rosalie Blanc et Romane Corlay, membres de l'association RBRC, lauréats de l'appel à projets Les Arts du campus avec leur projet « RR11POSTCARDS ».

Comment est née l’association RBRC ? Quelle en est la finalité ?

L’association RBRC est née de nos interrogations autour du fonctionnement des flux d’inspiration, des tendances créatives et des environnements de création. Grâce à cette association, nous souhaitons étudier ces questions au travers d’expositions, de résidences, de publications, etc. Nous cherchons également à réunir de jeunes designers et artistes dans l’idée de provoquer la discussion, de confronter des environnements et des idées et de partager des points de vue différents sur le monde créatif actuel.

Parlez-nous du projet « RR11POSTCARDS » porté par votre association.

« RR11POSTCARDS » est le premier projet de l’association RBRC. Cette exposition retraçait une expérience que nous avons menée sur trois mois avec 23 artistes et designers invités. En décembre 2018, nous avons envoyé onze cartes postales aux artistes pour qu’ils s’en servent de contexte commun de création. Ainsi, nous avons pu nous pencher sur les processus créatifs et sur leur intimité créative. Notre exposition partageait des informations habituellement non-révélées mais qui faisaient partie intégrante de notre projet.

Pourquoi avoir fait le choix d’utiliser des cartes postales comme contexte commun plutôt que d’autres objets/textes ?

Les onze cartes postales ont été spécialement créées pour l’exposition. Ce format nous a paru pertinent dans la mesure où nous souhaitions aborder les flux de tendances et les sources d’inspiration sous une forme nouvelle et détachée de ce qui existait. De plus, la carte postale est un objet qui fige un souvenir personnel mais dont chacun peut s’en faire sa propre interprétation. Dans les projets réalisés, certains participants se sont intéressés à cette forme en elle-même, dans son effet de surprise ou en analysant sa manière de véhiculer des images.


Quel a été, selon vous, l’intérêt de participer aux JACES ?

Les JACES nous ont permis de faire vivre notre projet au-delà de l’exposition en elle-même. Tout d’abord, cela nous a permis d’intégrer un réseau d’initiatives culturelles et d’élargir la portée et la visibilité de notre exposition. De plus, nous avons profité des JACES pour co-organiser, avec les autres associations présentes à HYPER 676, une nocturne le 4 avril. Lors de cet événement, nous avons invité des performeurs et des musiciens qui ont mis en scène les projets. Son format atypique a permis d’attirer un public étudiant qui ne se serait pas spontanément déplacé à l’exposition.

En tant que lauréats de l’appel à projets Les Arts du campus, quel soutien vous apporté l’IDEXLYON ?

L’IDEXLYON nous a apporté un soutien financier considérable qui nous a permis d’acheter des matériaux pour la scénographie à la hauteur de nos exigences ainsi que d’organiser la nocturne du 4 avril. Cela a aussi donné de la visibilité à notre projet et a attiré du monde à l’exposition. Et, le fait d’être soutenus par l’IDEXLYON a cadré notre projet, ce qui lui a accordé une certaine crédibilité.